Horloge -
Moi ... ma vie ...
et tout ce que j'aime ...
La vie est une opportunité, profitez-en ...
La vie est belle, admirez la ...
La vie est un rêve, réalisez-la ...
La vie est un devoir, complètez-la ...
La vie est une belle chose ...
et le bonheur est le but de l'existence ...
La vie est un jeu, jouez-la ...
Adriana et Arthur sont frère et soeur, une superbe complicité entre-eux, ils discutent de leur semaine à l'école, contents d'avoir bien travaillés ils apprécient ces deux jours de repos.
Bon week-end à vous tous. Je serai absente, je vais voir une comédie musicale au Casino de Paris, avec mes enfants, un petit resto également est prévu.
Gwenaëlle a 55 ans, après plusieurs emplois, elle se retrouve au chômage dont elle ne parvient pas à sortir, malgré les 1 500 CV envoyés. Elle soupçonne que son âge fait peur, serait-on vieux dès 45 ans ? "Je suis considérée comme senior, c'est un énorme choc.
Rien que le mot, je ne me sentais pas concernée, pour moi ça désigne ma maman (...) On essaye de tricher, de ne plus faire apparaître notre âge", mais elle a beau "traverser la rue", sa situation ne bouge pas d'un iota.
"Je rentre chez maman à 55 ans, je deviens un Tanguy"
Le calcul est vite fait : 1 000€ d'indemnités, avec 800€ de charges fixes et une fille étudiante à aider financièrement, c'est intenable ; alors Gwenaëlle décide de rentrer chez sa mère "J'ai éprouvé un énorme sentiment d'échec et de honte."
Elle partage son désarroi sur LinkedIn : "Être au chômage n'est pas un luxe de paresseuse assistée qui refuse de travailler. Nous pouvons tous être concernés par la précarité."
Elle reçoit beaucoup de soutiens et "de très jolis mots, mais rien de concret." Sa recherche d'emploi se poursuit, quitte à passer des entretiens innovants : "La semaine prochaine, je chausse une paire de baskets pour aller courir avec de futurs employeurs."
Elle vit une double situation : senior au travail mais toujours adolescente aux yeux de sa mère "J'ai de nouveau quinze ans, elle me gronde quand je ne suis pas à table à midi !"
Anne est née entendante dans une famille sourde. Elle dû se faire l'intermédiaires entre ses parents et le monde extérieur, traduire ou lire à la place de ses parents.
"Avec mes mots et ma voix d'enfant, je devais exprimer l'intention de mes parents."
Les parents d'Anne la sollicitent pour toutes leurs démarches. Plus qu'une simple gestion administrative, il s'agit de se faire la voix de ses parents : "Dans les situations de conflit, mon père me demandait vraiment d'incarner sa colère. Je voulais être crédible et surtout, qu'on ne ressente pas qu'ils étaient handicapés."
Lorsque la procédure de divorce débute, Anne a treize ans et se retrouve dans le bureau du juge des affaires familiales "Je traduisais ce que disait le juge et là le mot conflit ressort, je lui demande sa signification : il s'est mis à rire de moi." Se retrouver à faire la médiation au milieu d'un groupe d'adultes brise rapidement l'insouciance enfantine : "J'ai été confrontée à ce monde d'adulte très tôt. Je n'ai pas vécu une enfance sereine et joyeuse."
La responsabilité est lourde pour Anne, pourtant "Il n'était pas question de refuser, jamais." et les rapports parents-enfant s'en trouvent chamboulés : "On peut très vite se retrouver à être le parent de nos parents. C'est malaisant. On a envie d'admirer et de compter sur nos parents, là, c'était un peu inversé." Anne souligne une autre violence, celle qui se trouve dans le regard des autres et qui renvoie ses parents à leur handicap "On a envie qu'ils soient nos héros, nos protecteurs, pas les personnes en situation de faiblesse."
Cette relation perdure même à l'âge adulte "Aujourd'hui, ma mère me voit comme quelqu'un qui fait mieux, qui sait mieux, qui parle mieux. En quelque sorte, c'est vrai, mais c'est injuste."
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