Horloge -

Moi ... ma vie ... et tout ce que j'aime ...

La vie est une opportunité, profitez-en ...
La vie est belle, admirez la ...
La vie est un rêve, réalisez-la ... La vie est un devoir, complètez-la ... La vie est une belle chose et le bonheur est le but de l'existence ...
La vie est un jeu, jouez-la ...
Affaire - Jules Durand (Le Havre 76) - Anarchiste et syndicaliste révolutionnaire, secrétaire du syndicat des charbonniers (qui déchargent et mettent en sac le charbon arrivant par bateau), il est en 1910 au port du Havre, l’un des principaux animateurs d’une grève illimitée contre l’extension du machinisme et la vie chère. Il est également un militant anti-alcool, convaincu qu'il faut prêcher par l'exemple par l'abstinence de toute consommation d'alcool.
Jules Durand, né le 6 septembre 1880 au Havre et mort le 20 février 1926 à l'asile de Sotteville-lès-Rouen, est un syndicaliste libertaire français victime en 1910 d'une grave erreur judiciaire, parfois appelée l'« affaire Dreyfus du monde ouvrier » ou l'« affaire Dreyfus du pauvre À la suite d’une machination, il est accusé d'être le « responsable moral » de l'assassinat d'un chef d'équipe non gréviste, en réalité tué lors d'une rixe entre ivrognes. Il est condamné à mort mais grâce à une importante mobilisation, cette peine est commuée en sept années de réclusion. Gracié partiellement et libéré en février 1911, il est totalement innocenté en 1918. Mais, brisé par cette affaire, il meurt en février 1926 dans un asile psychiatrique.
Amené très tôt à travailler, Jules Durand commence sa vie professionnelle comme docker, puis devient, comme son père avant lui, charbonnier-journalier. Il fréquente l’université populaire des Bourses du Travail et s'intéresse rapidement aux idées socialistes et notamment au concept de lutte des classes, grâce à ses lectures de Louise Michel, Proudhon ou Émile Pouget. Il rallie le syndicalisme révolutionnaire, aide à constituer l’union départementale des syndicats et devient secrétaire du syndicat des ouvriers charbonniers du Havre, affilié à la CGT, qu'il contribue en grande partie à renforcer. Le syndicat compte ainsi environ quatre cents adhérents en 1910. Il est également membre de la Ligue des droits de l'Homme et militant antialcoolique, ce qui le rend dangereux et suspect aux yeux de son employeur. Ces camarades le surnommaient le « buveur d'eau ». A la veille de son procès, alors en prison, il écrit dans une lettre adressé à son père : « J'ai toujours dit aux ouvriers : (...) vous ne serez des bons camarades que lorsque vous ne serez plus plongés dans cet alcool qui, non seulement vous abrutit, malheureux, mais aussi ceux qui vous sont si chers : vos femmes et vos enfants »
Ce dernier avait en effet l'habitude de payer les dockers en jetons qu'ils devaient échanger auprès des tenanciers de cafés qui leur imposaient des consommations pour un minimum de 10 % avant de consentir à verser leur salaire Le contexte de l'affaire : la grève d'août 1910 - À la mi-août 1910, le syndicat des ouvriers charbonniers du Havre lance une grève illimitée « contre l’extension du machinisme, contre la vie chère, pour une hausse des salaires et le paiement des heures supplémentaires ». Pour combattre ce mouvement de grève, les compagnies portuaires et maritimes havraises décident d'embaucher des hommes qu'elles paient trois fois plus cher, anti-grévistes, surnommés « renards » ou « jaunes » par les ouvriers en grève. La mort de Louis Dongé - Le 9 septembre 1910, une rixe éclate sur le port entre, d'une part, trois ouvriers charbonniers en grève et, d'autre part, Louis Dongé, contremaître non-gréviste qui insulte les grévistes. Au cours de la rixe entre ces personnes alcoolisées, Louis Dongé sort un revolver, les trois autres se précipitent sur lui pour le désarmer et le frappent à coup de pied alors qu'il est à terre. Il meurt le lendemain à l'hôpital, succombant à une fracture à la base du crâne. Les trois charbonniers sont arrêtés et c'est le début de « l'affaire Durand » qui va faire grand bruit au début du XXe siècle lorsque le secrétaire du syndicat, connu pour ses idées anarchistes et antialcooliques, est appréhendé
L'arrestation de Jules Durand - Le 11 septembre 1910, Jules Durand est arrêté à son domicile par les forces de l'ordre, ainsi que les frères Boyer, occupant les fonctions de secrétaire adjoint et de trésorier au sein du syndicat. Ils sont inculpés d'« incitation et complicité de meurtre sur la personne de Louis Dongé » et incarcérés à la maison d'arrêt du Havre. Il est reproché à Jules Durand d'avoir dit lors d'un rassemblement que Louis Dongé, par ailleurs membre du syndicat, serait supprimé. Les suites du procès - Le jour du verdict, à 22 h, l'Union des syndicats reçoit un télégramme annonçant la condamnation à mort de Durand. C'est la révolte et la colère et, trois heures plus tard, il est décidé de mener une « campagne d’agitation et de protestations ». Le 28 novembre, une grève générale de vingt-quatre heures en soutien à Jules Durand commence qui paralyse Le Havre et dont les perturbations dureront finalement au-delà. Devant ces réactions et ces mouvements qui gagnent en France, en Grande-Bretagne et aux États-Unis, le président de la République, Armand Fallières, ne peut rester sans réagir. Le 31 décembre 1910, il décide de gracier partiellement Durand et de commuer sa peine de mort en sept ans de réclusion criminelle. Finalement, une nouvelle demande de grâce permet à Jules Durand d'être libéré le 16 février 1911. Il est alors triomphalement accueilli au Havre par ses camarades. Cependant, la folie l'a gagné durant son séjour en prison, et il souffre désormais d'un délire de persécution. Le 30 mars 1911, il est interné à l'asile d'aliénés de Sotteville-lès-Rouen où il meurt le 20 février 1926, à l'âge de 45 ans. Il est inhumé au cimetière Sainte-Marie du Havre. - (Lessentiel du dossier judiciaire de Jules Durand a disparu des archives départementales, de même que son dossier médical établi durant sa détention)
Le sanglier fait de plus en plus la une de l'actualité en France. Il y a une prolifération très importante de cet animal. On sait qu’ils font énormément de dégâts. Ils viennent retourner les poubelles, piétiner les parterres de fleurs et les espaces vert. Il y a parfois des voitures qui tapent dedans.
Pour lutter contre la prolifération des sangliers sur le territoire, des chasseurs organisent des battues.
Au-delà de son imposante stature et de sa force brute, le sanglier incarne une richesse biologique et écologique qui mérite d'être explorée. De la diversité de ses espèces à son rôle crucial dans les écosystèmes forestiers, en passant par les défis qu'il doit relever face à ses prédateurs naturels et sa capacité remarquable à voir dans l'obscurité
En Europe occidentale, et particulièrement en France, le loup gris (canis lupus) est considéré comme le principal prédateur naturel. Selon une étude menée sur les populations de sangliers, un seul loup peut tuer environ 50 à 80 sangliers en une année. Cela témoigne de sa capacité à pouvoir réguler les populations de cette espèce. En outre, le loup peut s’attaquer aussi bien aux adultes qu’aux marcassins.
Si le sanglier possède de nombreuses qualités , sa vue ne semble pas en faire partie. De jour, la vue du sanglier n’est pas particulièrement développée. Elle est même qualifiée de plutôt médiocre. Il a du mal à percevoir les couleurs, en particulier le rouge. Il pourrait également confondre le noir avec le bleu, ainsi que le blanc avec le jaune. Le sanglier compense cette déficience, c’est dans sa capacité à voir dans l’obscurité. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il est actif principalement la nuit. Il est parfaitement adapté au fait d’évoluer dans l’obscurité.