Horloge -

Moi ... ma vie ... et tout ce que j'aime ...

La vie est une opportunité, profitez-en ...
La vie est belle, admirez la ...
La vie est un rêve, réalisez-la ... La vie est un devoir, complètez-la ... La vie est une belle chose et le bonheur est le but de l'existence ...
La vie est un jeu, jouez-la ...
Première Guerre mondiale. - Le Vieux Continent en pleine débâcle financière
1ère partie (La grande guerre 1914-1918)
La situation économique et financière n’est pas moins préoccupante. Par-delà les stigmates matériels, très spectaculaires (en France, le conflit a ruiné des centaines de milliers de bâtiments, dévasté 2,5 millions d’hectares de terres agricoles, détruit plus de 60 000 kilomètres de routes…), le Vieux Continent sort très appauvri de l’horrible mêlée des années 1914-1918. Certes, l’épreuve a renforcé certains secteurs industriels comme l’aéronautique, la chimie et l’automobile. Mais elle a balayé le système étalon-or, et avec lui la stabilité des monnaies. C’est que « tous les pays ont fait la guerre à crédit grâce à des emprunts intérieurs et aussi largement extérieurs, pour la France, explique Isabelle Davion, membre du laboratoire Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe1. Que ce soit pour conduire l’effort de guerre ou pour rembourser les dettes, financer la reconstruction, verser des indemnités aux sinistrés et des pensions aux victimes et, bien sûr, payer les réparations dans le cas de l’Allemagne, les pays européens, dont les réserves d’or sont épuisées, ont fait et font marcher la planche à billets. Ils fabriquent une monnaie qui n’a pratiquement aucune valeur intrinsèque et repose sur la confiance des agents économiques qui l’utilisent ». L’inflation qui souffle sur l’Europe et enfle au fil des mois prend une forme paroxystique dans l’Allemagne vaincue où, en novembre 1923, un dollar cote 4 200 milliards de marks, un épisode d’hyperinflation qui traumatisera pour longtemps la mémoire du peuple allemand.
Affiche française de propagande, Première Guerre mondiale. - Cette affiche appelle les Français à participer financièrement à l’effort de guerre. Comment tenter de calmer cet ouragan dévastateur et stabiliser les monnaies ? Chaque pays y va de sa solution, plus ou moins heureuse. L’Angleterre restaure en 1925 la convertibilité de la livre à son ancienne parité, c’est-à-dire avec un poids fixe en or, un choix qu’elle paie au prix fort. Ses produits deviennent plus chers, ce qui nuit aux exportations, et la politique d’austérité plonge dans la crise les classes les plus fragiles. La France garde la même monnaie, mais la dévalue de 80 % en 1928, ce qui touche les épargnants qui avaient placé leur or en rentes ou même en bons de la Défense nationale, et qui sont désormais remboursés en monnaie dépréciée. L’Allemagne et l’Autriche créent pour leur part de nouvelles monnaies en 1924, le Reichsmark et le schilling autrichien, dont la valeur est fixée en partie en or et en partie en dollar et en livres. Mais, derrière le voile troublé des désordres monétaires, les États-Unis, qui ont avancé quelque 10 milliards de dollars aux Alliés et sont le premier créancier de l’Europe, s’imposent désormais comme l’économie leader. La « tête » du capitalisme a quitté Londres pour traverser l’Atlantique. New York, symbole d’un pays en pleine expansion, est devenue la « capitale du capital ». Le Japon, qui a vendu du matériel aux Alliés, a vu bondir sa production industrielle de 72 % entre 1914 et 1919. Mais, bien que prospère, l’économie nippone commence à ressentir gravement, en 1921, les effets de la concurrence internationale à mesure que les produits européens réapparaissent sur le marché asiatique. Cependant, quelques années plus tard, les États-Unis sont à leur tour touchés par la crise. Le jeudi 24 octobre 1929, la Bourse de Wall Street, dont les cours atteignent des sommets spéculatifs sans rapport avec la situation de l’économie réelle, vacille, puis s’effondre. Le mal gagne très vite toute la planète. Une lointaine « réplique » de la Grande Guerre ? « La crise de 1929 est issue d’un faisceau de facteurs qui, combinés, provoquent un ralentissement souterrain des économies européennes, auquel la Bourse de New York réagit la première, rappelle Isabelle Davion. Si l’on peut considérer qu’il s’agit avant tout d’une crise propre à l’adaptation du capitalisme à la production de masse, certaines causes profondes sont indirectement liées à la guerre de 14-18, qui a fait de Wall Street la première Bourse mondiale, alors qu’elle peine encore à réguler le système monétaire international. »
Walter Thornton mettant en vente sa voiture pendant la crise de 1929New York, le 30 octobre 1929. Le spéculateur américain Walter Thornton met sa voiture en vente contre de l’argent liquide. De nombreux régimes autoritaires voient le jour Autre effet majeur du conflit, politique cette fois : l’Europe monarchique, et avec elle les grandes dynasties qui l’incarnaient (Habsbourg, Hohenzollern, Romanov…), a été emportée par le souffle de la défaite. Les empires allemand, austro-hongrois, russe et ottoman se sont effondrés. De multiples républiques (la république allemande, autrichienne, polonaise, hongroise, les républiques baltes…), parfois très éphémères, et de nouveaux États (Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Turquie…), voient le jour sur les décombres des anciennes structures aristocratiques, et redessinent les frontières politiques du continent où les traités de paix garantissent les droits des minorités. Une donne géopolitique inédite émerge en Europe, fondée sur les grands principes de la démocratie libérale. Ce nouvel ordre international promeut, en outre, l’idée que les États doivent désormais régler pacifiquement d’éventuels conflits, comme les y incite la Société des nations (SDN) née du traité de Versailles. Signé entre l’Allemagne et ses vainqueurs en 1919, ce traité, le plus important des traités de paix conclu après la guerre, affiche notamment l’objectif de réduire, au nom de l’équilibre du continent européen et pour répondre aux légitimes exigences de sécurité de la France, la puissance allemande dans tous les domaines : militaire, économique, géopolitique. Mais de la coupe aux lèvres… La non-participation des États-Unis à la SDN2, installée à Genève, retire beaucoup de son autorité à cette instance interétatique, même si « on ne souligne pas assez son rôle positif, par exemple dans le sauvetage financier de l’Autriche en 1922 », commente Isabelle Davion. Surtout, le nouvel édifice européen, que fragilisera un peu plus la crise économique mondiale de 1929, va exacerber les nationalismes dans les pays vaincus (l’immense majorité des Allemands jugent qu’une paix « honteuse » leur a été imposée) ou frustrés (comme l’Italie, qui n’accepte pas que toutes ses revendications territoriales ne soient pas satisfaites). C’est un des traits de l’entre-deux-guerres que de voir des régimes autoritaires remplacer petit à petit des régimes républicains, à tel point qu’en 1938 il ne restera plus qu’une seule République en Europe centre-orientale : la Tchécoslovaquie. La paix est ratée, car « on n’a pas laissé aux traités de paix le temps de faire leurs effets, analyse Isabelle Davion. Ces traités étaient des constructions imparfaites, certes, mais extrêmement souples. Ils laissaient ouverte la possibilité de revenir sur les imperfections et les faiblesses de l’édifice. Mais les hommes qui les ont imaginés ne sont pas ceux qui les ont appliqués. Soit ils en ont été évincés par le jeu électoral (les États-Unis, la France), soit ils s’en sont retirés parce qu’ils ont refusé de prendre leurs responsabilités : le Britannique Lloyd George a immédiatement commencé à attaquer le traité de Versailles qu’il venait de négocier. Rapidement donc, on n’a plus entendu que les détracteurs. Il ne s’est plus trouvé grand monde pour défendre les traités de paix qui n’ont pas pu trouver leur place dans l’Europe des années 1920 et 1930. Si la Seconde Guerre mondiale a éclaté, c’est parce qu’on a détruit l’Europe de Versailles ! »

13 commentaires:

  1. bonjour brigitte tu vas bien
    passe un bon mardi gros bisou ton amie théthé et caramel

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  2. Bonsoir Brigitte
    je viens te souhaiter une bonne soirée suivie d une douce nuit, gros bisous, Roland.

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  3. coucou brigitte il fait beau
    bonne soirée bisou ton amie théthé et caramel

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  4. cette voiture à l'heure actuelle se vendrait bien chère
    Bonjour Brigitte
    En fin de compte on n'y ai pas aller aux boucles saint quentinoises Martine avait mal à son genoux elle à d'ailleurs pris un cachet et du paracétamol avec de la cocaïne heu non de la codéine hihi il y à que ça qui l'a soulage le paracétamol seul lui fait rien comme à moi.
    Le temps est gris mais doux pour un mois de novembre
    Mon petit fils est reparti à Sarrebourg il revient pu avant la fin du mois
    je viens de passer l'aspirateur dans ma voiture je suis éreinté je vais aller m’allonger et me plaindre j'aurai droit à un massage hihi
    Porte toi bien
    bisous *le Doudou corse

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  5. hello Brigitte
    waouhhhh un fort bel article superbement détaillé BRAVO
    un grand merci pour tes gentils voeux d'anniversaire c'est super gentil de ta part ça me touche beaucoup
    belle fin de journée gros bisous

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  6. Bsr💛 je passe te souhaiter une bonne fin de journée
    bonne soirée et agréable nuit 💋bisous chouchou💋

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  7. Bonsoir mon très cher petit Chaton..Comme je te comprends je ne dirais pas il n y a rien..car il y a malheureusement des choses plus tristes...mais c est vraiment contraigant de devoir recommencer un com qui s est " évanoui" et souvent malheusement cela arrive lorsque que l on a presque terminé notre com..Merci d avoir recommencé celui de ta visite ma puce..Content de savoir que ton Gendre ai pu être convenable soigné a l Hôpital et que vous avez pu vous retrouver tous au repas de Famile que vous aviez prévu..
    Voici une de tes images animées que je classerais dans mes préférées..avec cette jeune femme metis je pense..cela c est du voulu..sourire....et offrir un Bisou au Soleil Levant c est d une beauté touchante un acte de dire
    " Bonjour la Vie " ...Magnifique ..splendide..et se voulant inviter le peuple à Participer " Offrez votre Or nous Offrons
    notre Sang " c est Violent et Pathetique à la fois..
    J ai lu ton article concernant le Crack Boursier de 1929...l effondrement de l économie Mondiale mais j avoue Humblement que c était vraiment Ardu à lire...presque un mal de tête pour ne pas y perdre..d ailleurs je m y suis perdu et pour trouver une excuse je vais te dire que je ne suis vraiment pas un Economiste ..sourire

    Ma très chère BRIGITTE..Ca y est j ai rerouvé toute ma lucidité ..sourire..et cela va me permettre de venir
    vers toi en cette fin d e journée te souhaiter une remarquable Soirée..suivie d une Nuit d un gigantesque bon sommeil....Belles Tendres Pensées...Gros Bisous Douceurs de ton Petit Voisin Jean Claude..❤️❤️
    p;s Si tu savais comme j ai pu faire attention a ce que mon com ne s envole pas en Final..lol

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  8. BONSOIR
    Après une belle journée automnale
    Je passe te souhaiter
    Une bonne soirée et douce nuit
    Bisous bises kisss Rita

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  9. bonsoir ma Brigitte
    bel article et hommage a tous
    ces anciens combattants morts
    pour leurs pays , j'espere que tu vas bien ?
    c'est avec une pensee amicale et
    apres une belle journee ensoleillee
    que je viens te souhaiter une agreable
    soiree, merci pour ton gentil com
    bisous Cathy

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  10. Bonjour Brigitte
    en ce jeudi avec un ciel nuageux je viens te souhaiter une bonne journée, gros bisous, Roland

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  11. Bonjour à toi, nous voiçi déjà jeudi plus que demain et le week end sera au bout du tunelle , bonne journée et gros bisous de Mamounette sur ton joli blog

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  12. coucou brigitte bonne soirée
    gros bisou ton amie théthé et caramel

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  13. Brigitte obrigada pela informação, passando pra desejar uma feliz quinta-feira bjs.

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