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Moi ... ma vie ... et tout ce que j'aime.

Le Chêne et le Roseau est une célèbre fable de Jean de La Fontaine. Elle conte l’histoire de deux arbres : un chêne très orgueilleux et un roseau d’une extrême sagesse qui se font face.
Dans cette fable, le vent apparaît comme un troisième personnage qui arbitre le conflit entre les deux arbres et apporte la morale à l'histoire de manière implicite contrairement à celle de la fable Le Loup et l'agneau. Qui gagne dans Le Chêne et le Roseau ? Le Chêne commence par se moquer de la petitesse du Roseau qui est secoué par les vents. Il se vante de sa propre stature, plus imposante. Cependant, la tempête finit par le déraciner. Le vent l'a puni de son orgueil, alors que le Roseau est plus humble et plus sage. Quelle est la morale du Chêne et du Roseau ? Même si le Chêne est apparemment plus résistant, son orgueil le perd. Le Roseau est plus humble, à la fois dans ses paroles et son attitude : "plier" ou "courber le dos" est souvent une image d'acceptation et de patience. À long terme, cela lui permet d'être plus résistant aux épreuves : la force brute n'est pas toujours la meilleure !
Forêt silencieuse, aimable solitude, Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré ! Dans vos sombres détours, en rêvant égaré, J’éprouve un sentiment libre d’inquiétude ! Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhaler Des arbres, des gazons une douce tristesse : Cette onde que j’entends murmure avec mollesse, Et dans le fond des bois semble encor m’appeler.
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s’exhaler Des arbres, des gazons une douce tristesse : Cette onde que j’entends murmure avec mollesse, Et dans le fond des bois semble encor m’appeler. Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière Ici, loin des humains ! Au bruit de ces ruisseaux, Sur un tapis de fleurs, sur l’herbe printanière, Qu’ignoré je sommeille à l’ombre des ormeaux ! Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ; Ces genêts, ornements d’un sauvage réduit, Ce chèvrefeuille atteint d’un vent léger qui fuit, Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts ! A quel amant jamais serez-vous aussi chères ? D’autres vous rediront des amours étrangères ; Moi de vos charmes seuls j’entretiens les déserts. - François-René de Chateaubriand